Les Ailes Anciennes Thouarsaises

Allumage et génération électrique

Dès la première mise en marche du moteur, il s’est avéré que les bougies du cylindre 4 n’étaient pas alimentées correctement en haute tension et que la dynamo ne débitait pas. Dans un premier temps, le désassemblage de la rampe d’allumage a montré que les fils du cylindre 4 étaient dénudés dans une partie coudée ; d’où la décision de refaire entièrement le faisceau avec des fils (de diamètre 6) neufs. Ensuite, après étude scrupuleuse du circuit de charge, il a été constaté que le ressort de rappel d’un des relais du conjoncteur-disjoncteur était mal réglé et que, après un si long arrêt, la dynamo ne s’amorce pas suite à la disparition de l’aimantation rémanente des masses polaires des inducteurs rendant la dynamo inapte à une « auto-excitation » ; ce, avant que l’excitation gérée par le régulateur de tension ne soit effective.

La rampe d’allumage a été démontée puis assemblée avec des fils neufs. Ne reste plus qu’à poser un isolant sur une tresse.
La rampe est mise en place sur le moteur et les bougies (ici celles de droite) connectées. On notera que tous les bouchons des couvre-culbuteurs ne sont pas freinés…
Les capots de la magnéto (double) sont freinés après vérification, à l’extérieur du hangar, du bon fonctionnement de l’allumage. Nous n’avons pas tenté de démarrer à la manivelle…
Le circuit de charge dans toute sa splendeur : l’ensemble conjoncteur-disjoncteur et, à droite, le régulateur de tension. Le moteur en marche, pour remagnétiser les masses polaires, il faut connecter par petites touches brèves les plots A et B. Un autre méthode aurait été de faire tourner la magnéto en moteur mais il fallait la désaccoupler…
Placé sur le capot du conjoncteur-disjoncteur, un schéma montre les relais 1 et 2 repérés par ces chiffres sur la photo précédente. Un habitué des régulateurs de tension des motos anciennes peut se laisser aller à une erreur et croire qu’il s’agit de la totalité d’un régulateur de tension…
Deux schémas – simplifiés à l’extrême car indiquant, qu’au repos, les composants mobiles sont en position basse due à la gravité – montrent la différence entre un régulateur de tension complet (régulation par la résistance R entre autre) installé sur une Peugeot 203 de 1953 et la seule partie conjoncteur-disjoncteur installée sur le Norvigie de 1954.
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