Certains détails ne figurant pas dans la rubrique “demi-aile droite” seront apportés dans les photos suivantes…

D’abord, il faut bien imprégner de colle les parties en bois de l’aile sur lesquelles sera collée la toile ; ce qui exclut les nervures !
C’est Maurice et Pierre qui s’y… collent. Plus ou moins protégés par des masques à l’efficacité douteuse.
L’aile est maintenant posée sur l’extrados afin d’imprégner l’intrados ; en excluant toujours les nervures. Derrrière Maurice, la demi-aile droite attend son lardage.
Une surface de toile suffisante est posée sur l’intrados et Pierre va tracer la zone de collage initial sur le bord d’attaque. La photo suivante montrera ce qui est visible par les orifices situés à l’emplanture de l’aile posée verticalement.
Outre les nervures elles-mêmes, les tirants de traînée et les mâts de compression, on voit nettement les fils de lardage.
Le lardage de la demi-aile droite étant terminé, celle-ci a été déposée sur un support dédié afin de dégager l’espace devant le bord d’attaque. Le propre poids des pinces est suffisant pour “tendre” la toile dans la zone du coffrage d’aileron.
Une zone restreinte de collage appliquée sur le bord d’attaque maintient la toile en place pour le moment.
Le fer à repasser – qui a déjà bien souffert – est doté d’une protubérance en aluminium (bon conducteur de la chaleur) afin de bien repasser la zone du coffrage d’aileron de largeur trop faible pour la semelle du fer.
Le surplus de toile est découpé et la toile est plaquée sur la partie verticale (en bois) du coffrage d’aileron par des “plats” en alu, eux-mêmes maintenus en position par des pinces.
Jean-François pose un œil critique sur le résultat de ce collage… Au premier plan – légèrement flou… -, on voit les supports des mâts de voilure et un fil électrique souple qui sert de “messager” pour le futur tube de prise de pression.
Le “messager” en question ressort un peu plus loin. La future conduite souple sera dirigée vers les anémomètres des tableaux de bord avant et arrière.
Un autre support de mât au premier plan tandis que le fuselage et même une partie de la demi-aile droite sont visibles en arrière-plan.
Au droit des nervures, Robert s’applique pour poser la bande sur laquelle s’appuiera le fil du lardage.
Pierre fait de même et renverra l’aiguille à Jean-François (Rouger).
C’est la gloire ! J’ai réussi à faire tous ces noeuds… Robert est caché derrière pour renvoyer l’aiguille mais les rôles seront inversés pour la suite du lardage.
L’équipe de Pierre et Jean-François étant deux fois plus rapide que l’équipe de Robert et Francis, le lardage est fini en un temps “record”.
Comme pour le fuselage, ce n’est que par transparence que l’on aperçoit la structure interne des demi-ailes. Comme il n’y a pas de lardage sur le fuselage, finie la chansonnette : j’fais des nœuds, des p’tits nœuds, encore des p’tits nœuds »…
Après le lardage, il faut poser les renforts aux endroits des ferrures, les bandes sur les zones lardées et les trappes de visite.
Comme lors de chaque nouvelle étape, c’est le maître qui s’y colle sous le regard attentif d’un élève…
Les deux tablettes – qui, il y a fort longtemps, servaient de supports à des projecteurs de diapositives – sont ici destinées à y poser des bocaux contenant de l’enduit qui sera posé au rouleau et au pinceau sur tout l’entoilage.
Et c’est Maurice qui Parfait le travail en étalant la troisième (et dernière) couche d’enduit dans la zone du coffrage d’aileron. Sans masque, il prend des risques…