A Thouars, c’est l’hiver. Quand il ne fait pas très froid, il pleut et l’humidité se dépose sur les avions (anciens) et les anciens (travailleurs âgés œuvrant dans le hangar des AAT)… Bref, quelque deux heures par jour, on avance quand même les travaux sur le Norvigie, principalement la pose de joints d’étanchéité des ouvrants : portes, petites fenêtres latérales et grande fenêtre arrière gauche.
Aucun « plexi » n’est posé directement sur un tube (de diamètre 20 ou 16). Un joint est interposé et, dans l’idéal, il faudrait se procurer ceux dessinés et cotés avec tolérances sur la première image ; pas gagné ! Surtout du point de vue prix s’il faut réaliser une pièce spéciale d’extrusion. On sera peut-être amenés à faire un empilage de trois joints plats collés. Par exemple, pour un tube de 16 : 4, 6 et 22 mm ; ou bien : 3, 5 et 20 mm, suivant les difficultés de découpe…
Sur la photo précédente, la porte triangulaire dite « sanitaire » est en position ouverte. Elle permet d’accéder au siège du troisième homme d’équipage – théoriquement l’observateur – qui est placé au dessus du réservoir principal et devant le réservoir supplémentaire. Les photos suivantes illustrent d’abord cette pièce puis son encadrement fixe sur lequel il faudra placer des joints plats et, partiellement, de type « note de musique ».
Dans ce qui suit, sont présentés la porte côté pilote ainsi que le système de fermeture de trois fenêtres ; celle de la porte-sanitaire étant d’un modèle légérement différent.
Une autre idée proposée par Jean-Pierre Fahl qui restaure aussi un Norvigie à Romans sur Isère est de superposer deux joints de type « note de musique » d’épaisseur 1 mm – au besoin en en coupant une partie de largeur 3 mm pour des tubes de 16 – ; les parties cylindriques s’appuyant alors sur le tube concerné de la cellule.