Tout a commencé en 2015 par l’arrivée à Thouars de Jean-François, jeune retraité en provenance de Tahiti où il dirigeait une entreprise de métrologie principalement chargée de la vérification des appareils de mesure. Le bougre n’est pas arrivé les mains vides mais accompagné d’un container abritant un Taylorcraft BL65, avion de 1940, biplace côte-à-côte à ailes hautes doté du premier moteur flat-four Lycoming de 65 chevaux.
Dès lors un premier article est publié dans la Nouvelle Republique.
Hangaré dans les locaux de l’Aéroclub Thouarsais (ACT), la première réaction de la quasi totalité des pilotes a été : mais qui va oser faire voler cet avion ? Et pourtant, certains se sont modestement enhardis et bientôt trois d’entre nous ont été lâchés sur l’appareil.
Comme sur bon nombre d’aérodromes français, la pénurie de hangars est aussi devenue évidente à Thouars, surtout depuis l’avènement des ULM de la catégorie « 3 axes ». Jean-François a alors envisagé de construire son propre hangar sur l’aérodrome mais, sur les conseils de Joël, un pilier de l’ACT, une association a été créée : les Ailes Anciennes Thouarsaises ayant pour objet de préserver les avions présentant un caractère historique et de les restaurer ainsi que de promouvoir cette aviation à l’ancienne lors de rassemblements d’avions similaires. Cette association a été dument enregistrée (n° W791002187) par la sous-préfecture de Bressuire en septembre 2015.
Depuis, la municipalité a donné un avis positif à une demande d’édification d’un hangar dans le prolongement de celui du Club de Vol à Voile Thouarsais (CVVT) – avant le terrain de camping occupé l’été par des vélivoles – et les autres démarches sont en cours : demande d’avis de l’AGAThE (Association pour la Gestion de l’Aérodrome de Thouars et de son Environnement) et pré-enregistrement à la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile).