Ailes : entoilage et peinture

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Comme promis dans l’article intitulé « dérive et direction », finis les détails sur les subtilités d’entoilage ! Juste les grandes étapes successives allant de l’ossature d’une aile à la dépose d’un apprêt garnissant sur la toile avant les deux couches de peinture.

Dépose de la toile sur l’intrados de l’aile droite.
Vue du côté du saumon, la toile sera d’abord collée sur la « périphérie » de la structure de l’aile.
Après quelques heures de saine occupation, le profil prend forme.
Evidemment, des réserves doivent être aménagées pour des trappes de visite et d’autres assemblages ultérieurs.
Ici, pour recevoir une future trappe de visite, une plaque circulaite est fixée par rivets.
Là, c’est la « boîte » destinée à recevoir le contrepoids de l’aileron qui est fixée à même la toile.
Une règle, posée sur l’extrados de l’aile, montre que la boîte en question passe juste…
Au tour de l’extrados ! Rappel : on commence toujours par l’intrados lors de l’entoile d’un profil…
Et voilà le travail ! Enfin presque… car il faudra terminer le lardage (agrafes) et poser les bandes de protection.
En l’absence de vent, les pièces de grande surface sont placées devant le hangar dont les portes seront fermées.
Puis c’est la main (gauche) magique de Jean-François qui entre en action pour les couches d’apprêt garnissant (gris).
Ne pas hésiter à s’agenouiller devant son oeuvre ; telle est la devise du peintre.
La prochaine intervention correspondra aux couches de peinture kaki mat militaire (vert « armée française »).

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