Réservoir

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Dans le texte de l’annonce relative à ce projet de reconstruction, il était bien précisé que le réservoir de carburant fourni était inutilisable et ne pouvait servir que de modèle ; ce qui a conduit à la fabrication suivante.

Forme approximative et calcul de la contenance (74 litres).

Un support en bois a été bâti afin d’imposer à une tôle d’alliage d’aluminium 6061 d’épaisseur 1,2 mm (0.05 pouces, en fait) une forme “circulaire” (qui constituera le haut du réservoir). Puis une cloison intermédiaire – en ménageant un espace réduit pour freiner l’écoulement d’une partie à l’autre – a été soudée ; ce qui a permis, plus ou moins, d’imposer la forme circulaire souhaitée. Le fond et les deux parois verticales (du futur réservoir une fois en place) ont été découpées et un tombé de bord a suivi réalisé, au maillet !, de main de maître par Jean-François. Enfin, les deux parties ont été  assemblées et maintenues en position par un astucieux dispositif constitué de vis, écrous et, surtout, de rondelles dont une partie est repliée à 90° pour que la partie opposée serve à pincer les tôles en présence.

Montage à blanc sur le bâti pour détermination de la longueur des sangles.

Un système complet de soudure TIG a été acheté pour l’occasion et, après un entraînement rapide, Jean-François a réalisé les soudures bord-à-bord. Ainsi que celles des collerettes pour le bouchon de remplissage (qui sert aussi d’évent) et pour la sortie (à la partie inférieure, bien sûr). Une trappe de visite servira pour y fixer une jauge ; basiquement un tube transparent dans lequel coulissera un “indicateur” mécanique relié à un flotteur.

Avant peinture, un test d’étanchéité a été réalisé ; ou plutôt DES tests d’étanchéité ont été nécessaires pour finaliser les soudures aux endroits où des gouttes (d’eau, pour la circonstance) persistaient à apparaître. Plus de 70 litres à chaque fois à vider puis à verser de nouveau après correction de la soudure défaillante…

Le roi du pistolet ! Et gaucher pour tromper l’adversaire.

Noir c’est noir ! Et il était prévu du noir mat… 

Trappe de visite et de maintien du tube pour la jauge (mécanique…).

Un apprêt (Primoval) et une peinture (avec durcisseur acrylique) noire – théoriquement mat mais pratiquement brillante… – ont été apposés et, enfin, le réservoir mis en place et sanglé (deux sangles inférieures non visibles). A l’avant, la cloison pare-feu. A l’arrière, il reste de la place pour les instruments.

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