Pare-brises – Sièges – Freins

0
29

Un pare-brise d’un “avion ancien” (sans autre précision dans l’annonce eBay) avait bien été acheté aux USA mais il s’est révélé trop grand. Une fois  encore, la dextérité de Jean-François a été mise à contribution pour réaliser, à partir de plats et de restes de tôle d’aluminium, des pare-brises dont la taille a été déterminée au jugé de photos récentes d’avions similaires.

Carton et adhésif pour donner la forme souhaitée.

Après peinture et fixation partielle car il faudra démonter.

Vu de la place pilote. Le pare-brise passager est (presque) identique.

Les parties transparentes, d’une épaisseur de 2 mm, ont été découpées dans une plaque de polycarbonate UV achetée initialement pour y découper une fenêtre arrière d’un ULM Avid Flyer qui avait eu la mauvaise idée de s’échapper en vol après, dit-on, que l’instructeur ait trop élevé la voix ; mais c’est pure diffamation…

 

Sièges

Dans le lot des pièces fournies lors de l’achat, figurait un siège “d’origine” qu’il a suffit de nettoyer et de réparer dans deux zones fissurées et un siège “neuf, à terminer”. Entendre, par là, la réalisation d’une forme arrondie dans la partie haute du dossier afin  qu’elle s’appuie sur le tube transversal correspondant et le tombé de bord des faces latérales ; à la fois pour rigidifier l’ensemble mais aussi pour éviter des parties contandantes. 

Les frontières de ces faces latérales ont donc été “roulées” (au maillet, bravo l’artiste !) sur des fils d’acier mis en forme (tout en restant dans le domaine élastique) parallèlement à ces frontières. Puis chaque siège a été installé sur trois cales en bois dont l’épaisseur est prévue pour que le haut du dossier s’accroche sur un tube transversal.

Livré tel quel. Il reste du travail sur les bords et le haut du siège.

Commandes, pare-brises, sièges : ça prend forme progressivement.

 

 

Freins

Pas de freins dans le lot livré. En fait, il y avait bien les tambours (on ne peut plus oxydés…) mais pas les garnitures ni leurs plateaux. Il à noter que le système initial était un système à câble (comme dans le Taylorcraft). Or, un copain de Jean-François avait dans ses archives (?) des garnitures compatibles mais actionnées par des cylindres récepteurs. Le freinage sera donc commandé hydrauliquement ! On gagnera en efficacité ce que l’on perdra en authenticité.

Des entretoises ont dû être usinées par tournage (sur le tour du grand-père de Jean-François…) afin de pouvoir remonter les jantes (repeintes) et les tambours associés. Deux maîtres-cylindres (gauche et droit pour aider à se diriger) sont positionnés sous le plancher de la place avant et reliés aux tringleries de conjugaison des commandes de freinage.

 Après le travail sur les freins, voilà le résultat du travail en ce tout début du mois de septembre 2016, moins de huit mois après réception du container !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Un rappel de ce que nous avions au début de la reconstruction…

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.