En passant par St Junien avec une remorque

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Sur l’air de « en passant par la Lorraine »…

Par l’intermédiaire d’un ex-pilote de l’aéro-club thouarsais maintenant installé près de Limoges (87), nous avons appris durant l’été 2020 qu’un projet de restauration d’un NC 856 Norvigie n’avait pu être mené à bien à St Junien. Après une première visite pour s’assurer que l’ensemble démonté semblait quasiment complet, les Ailes Anciennes Thouarsaises (AAT) ont racheté ce projet

Les trois photos suivantes montrent que l’avion a connu des jours meilleurs… A défaut de précisions ultérieures, après son exploitation par l’ALAT, il serait passé d’abord par Toulouse et utilisé par un photographe pour des prises de vues aériennes ; ce qui était effectivement rendu possible par deux emplacements pour caméras : un latéral et un sous l’avion, plus précisément sous le plancher des pieds du copilote. Cet appareil se serait ensuite retrouvé à Andernos puis à St Junien ; perdant à chaque fois un peu de sa superbe.

Photo au verso d’une fiche Aviation NC 856 A Norvigie
http://foxalphazoulou.overblog.com/2014/01/les-sncac-nc-856-norvigie.html

La plaque d’immatriculation précise NC856N. Or, d’après le site Aviationsmilitaires.net, cet avion correspondrait à une version de tourisme (?)… https://aviationsmilitaires.net/v3/kb/aircraft/show/759/sncac-nc856-norvigie

SNCAC NC.856 : NC-853 avec un moteur Walter Minor 4III de 105 CV (1 construit).

SNCAC NC.856A : Version militaire avec un cockpit redessiné.

SNCAC NC.856B : NC-856 avec cabine élargie pour 4 places assises (1 construit).

SNCAC NC.856H : Version hydravion du NC-856 avec une tri-dérive (1 construit : F-WFAG).

SNCAC NC.856N : Quadriplace de tourisme. Version civile du NC-856A. Premier vol le 19 janvier 1955.

Sur le site de l’ALAT (www.alat.fr), un bref historique du numéro 085 fait apparaître les renseignements suivants :

En septembre 2020, avec une camionnette et une remorque derrière une voiture, nous avons donc rapatrié la structure, les ailes, le moteur et quantité de sous-ensembles épars au hangar des AAT à Thouars.

Les ailes sont correctement sanglées sur une remorque habituellement dédiée au transport de planeurs ; principalement quand ils se sont « vachés »…
La structure tient juste entre les deux ailes et la remorque elle-même pèse incomparablement plus que son chargement.
Précisément, magie de la masse volumique de l’aluminium, chaque aile se soulève sans effort.
Les ailes sont posées sur des dispositifs déjà utilisés pour les ailes du Fairchild 22 C7 et, avant lui, pour celle du Taylorcraft BL65 ; rien ne se perd !
Et tout cela prend place au fond du hangar.
Reste à décharger la camionnette de location…
Et à trier un peu avant de sortir le moteur placé en sécurité au fond et à l’avant de la soute du petit camion.
Sur un support dédié – réalisé par le précédent propriétaire de l’avion -, le moteur 4LO8 est débarqué avec précaution et placé le long du bardage longitudinal du hangar.
Sans commentaire sous peine d’accusation de propos sexistes…
Avec le cône d’hélice et deux cornes fournies par Robert pour la circonstance, le président des Ailes Anciennes Thouarsaises s’amuse à sa façon.

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