L’aile “parasol” du Fairchild

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Pas de doute ! L’aile est bien l’âme de l’avion si tant est que ce concept religieux a un sens… D’ailleurs, l’immatriculation en F-P n’est généralement accordée que si une aile est reconstruite.

Pour le Faichild dont la reconstruction est le fil rouge de ce blog, il s’agit d’une aile “parasol” en deux parties. Les longerons et les nervures faisaient partie du lot lors de l’achat ainsi que les saumons. Mais Jean-François a eu à fabriquer les ferrures diverses ainsi que les mâts de compression situés entre longerons avant (bord d’attaque) et arrière : dur labeur !

Sans compter tout un tas de “petites” pièces, y compris les “fausses nervures” côté “emplanture” (en fait du côté des laisons entre demi ailes) et côté saumon.

Sans entrer dans les détails, on trouve principalement sur une demi aile : longerons, nervures, tubes de compression, tirants de traînée, ferrures de mâts de cabane et de voilure, charnières d’aileron, coffrages du bord d’attaque et “d’aileron”, saumon et des renforts divers et variés à assembler…

Une demi aile en passe d’être terminée. On distingue assez aisément la “fausse nervure” côté “emplanture”, les tirants de trainée (tiges inox en diagonales), les tubes de compression (en gris clair), les ferrures (dont une émerge du coffrage du bord d’attaque), une charnière d’aileron et la bande Jaconas entrecroisée sur chaque nervure. A noter que c’est la partie intrados qui est exposée.

Dispositif pour le maintien en position d’une baguette de renfort de fausse nervure lors du collage sur le contreplaqué (voir l’autre photo correspondante).

Pinces et serre-joints sont à l’oeuvre après usage du pinceau ; ici encore dans le pot de colle.

Dans le même ordre d’idée : courbure de la pièce centrale (en face du trou d’homme) constituée de plusieurs épaisseurs et qui sera ensuite mise aux bonnes dimensions (merci Jean-François Retailleau !) et coupée en deux parties, chacune allant sur une demi aile du côté des liaisons entre ces demi ailes.

Vue détaillée d’un mât de compression constitué de plusieurs tubes “dans l’espace” et des systèmes d’attache des tirants de traînée.

Sur le longeron arrière (bord de fuite), zone de jonction d’un mât de compression (gris), charnière d’aileron (antirouille “marron”). et d’une ferrure. Vu la forme de cette dernière, on imagine bien le travail de découpage, fraisage et pliage nécessaire à son obtention ; et il y en a des dizaines comme ça !

Pas de doute, la colle sera bien répartie dans la zone concernée…

Comme les hirondelles (autrefois…), les épingles à linge se rassemblent sur les baguettes de coffrage d’aileron avant migration.

Les serre-joints aussi se rassemblent pour maintenir en position le contreplaqué (d’épaisseur 1,2 mm) de coffrage d’aileron durant la période de séchage de la colle.

Au premier plan, une charnière d’aileron (sans son palier) regarde cela avec indifférence.

La partie “intrados” du bord d’attaque est coffrée. Pierre et Jean-François discutent stratégie pour la suite…

A noter, la baguette du bord d’attaque reliant toutes les nervures et sur laquelle est collé le contreplaqué (épaisseur 1,2 mm) de coffrage.

Serre joints, barres de bois, ficelles, bandes à clous (900 clous par demi aile !) : voilà les ingrédients nécessaires à la pose correcte du contreplaqué de coffrage. Mais, durant l’opération de mise en forme, on guette avec appréhension un craquement éventuel du bois qui obligerait à tout décoller pour recommencer…

Et dire qu’il faudra arracher tous les clous après séchage de la colle…

L’artiste reste songeur devant son oeuvre…

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